Danse historique en costumes 1900. Reconstitution organisée par l'association Carnet de Bals sous le kiosque du jardin du Luxembourg…

Danse historique au jardin du Luxembourg 

C’est dans le cadre champêtre du très parisien jardin du Luxembourg, loin des chichis et des fêtes apprêtées qu’en toute simplicité l’association Carnets de Bal a présenté un spectacle entraînant de danses du début du 20ème siècle.

C’est dans une belle envolée de jupes et au rythme entraînant des polkas, mazurkas, valses, gigues, quadrilles et autres galops que durant une belle après-midi d’été, le public a pu découvrir ou redécouvrir les belles danses d’antan. Entre chaque démonstration de danse, les spectateurs étaient également invités à "entrer en bal" et se mêler aux danseurs. Public et participants, tout le monde s’amusait beaucoup et une joyeuse bonne humeur régnait autour du kiosque. 

Le côté reconstitution historique de la mode d’après-midi était respecté. Ces dames arboraient des jupes longues et des chemisiers de belles dentelles au cou montant et manches couvrant les bras jusqu’aux coudes, selon la bienséance de rigueur à cette époque. Chapeaux chargés de plumes et de fleurs, et gants courts, éventuellement éventails et ombrelles complétaient la tenue. Les hommes portaient vestes, redingotes, gilets, gants et chapeaux, haut de forme ou canotier.

Dans le kiosque du jardin du Luxembourg, danseurs amateurs passionnés et professionnels ont fait revivre la Belle Époque, ne ménageant pas leur enthousiasme, à grand renfort de pirouettes et d’entrechats. Les danseurs faisant virevolter et s’envoler leurs cavalières.

À la Belle Époque, on aime la danse et les jardins

En peinture, les impressionnistes comme Renoir, Monet et Cézanne célèbrent la nature, les jardins, la fête, la danse et les guinguettes.

 
Danse à la ville (Renoir) et danses au jardin… du Luxembourg (Carnet de Bals)

En France, au début du 20^ème siècle, on aime beaucoup danser. Durant la "saison", il y avait un bal chaque soir. On appelait aussi "Bal" les lieux où l’on allait danser et se détendre, l’après-midi ou le soir. À la Belle Époque, on recense à Paris près d’une soixantaine de bals différents dont le plus grand, le "Bal Bullier" ou "Closerie des Lilas", carrefour de l’Observatoire dans le 14^ème. Parmi les bals restés célèbres, on compte également le Bal de l’Opéra, l’Élysée Montmartre, les Bals de la rue de Lappe, le Bal Debray (Moulin de la Galette), le Moulin Rouge…

La danse historique, vecteur de cohésion sociale

La Danse historique est une discipline reconnue par la Fédération Française de Danse depuis 2013 et regroupe tous les courants de danses d'avant 1950. Les danses historiques présentent le patrimoine chorégraphique depuis l’époque médiévale jusqu’aux années 40.  Tous les courants des danses historiques ont un point commun, ce sont des danses de bal qui se caractérisent par un ensemble de pas que les couples de danseurs peuvent exécuter simultanément ou successivement : valses, bourrées, quadrilles, contredanses, mazurkas, polkas…

La Danse Historique est ainsi considérée comme une activité tant sportive que de cohésion sociale et comme une activité de conservation du patrimoine.

Carnet de Bals fait revivre la Danse Historique

Créée en 1989, Carnet de Bals est la plus ancienne et la première association* de danse historique. Elle a pour vocation d'enseigner, de diffuser, de faire revivre et de promouvoir la Danse Historique Carnet de Bals entend recréer les bals dans un souci de reconstitution historique et de transmission du patrimoine (danses, musique, costumes, coiffures). 

Bal 1900 au jardin du Luxembourg, reconstitution en danse historique par l'association Carnet de Bals

Carnet de Bals organise de nombreux stages internationaux et bals de reconstitution dans des lieux historiques prestigieux comme la Tour Eiffel, les Invalides, le Musée d’Orsay et de nombreux châteaux d’Île de France.

*Association à but non lucratif reconnue d’utilité publique et affiliée à la Fédération Française de Danse.